A propos de Catherine Lubrano

Catherine animera un atelier à l'espace du Féminin.

Depuis sa plus petite enfance, Catherine dessine, imagine à foison... expose et participe à diverses aventures artistiques collectives. Tout ce qui touche à la matière, la couleur, la forme est source dʼintense jubilation et de jeu créatif . Agrégée en arts plastiques, elle dispense aussi depuis une trentaine dʼannées un enseignement vivant et inventif auprès dʼadolescents et dʼétudiants, sa pratique artistique et pédagogique se nourrissant aussi de la danse (cinq rythmes, danse medecine, danse contact, Life Art Process, buto), et depuis peu, du tambour chamanique et du chant spontané.

Passionnée par lʼhumain et sa capacité de transformation et de résilience, elle se forme durant quatre ans à la thérapie psychocorporelle à lʼIFCC à Strasbourg et suit à Paris en 2009/11, un cycle dʼArt thérapie à lʼINECAT avec Jean-Pierre Klein. Puis suivra une expérience de deux années en tant quʼassistante formatrice en Art-thérapie en Alsace. Tirant un fil du tissage de toutes ses expériences, elle crée en 2007 un processus original dʼatelier thérapeutique de sculpture textile.

Etre artiste sourcière, pour Catherine, cʼest avant tout faire confiance au potentiel créateur de chacun(e) et poser son expérience profonde, instinctive et tranquille du processus créatif au service des  personnes, enfants comme adultes, non pas comme un modèle à suivre mais comme une ressource sensible, ancrée, posée en soutien attentif et discret.
 
Etre artiste soeurcière aussi... parce que en tant que femmes, « Nous devons retrouver notre nature femelle, pas celle qui est éduquée, mais celle qui est reliée profondément à la nature . Cʼest un des chemins privilégiés pour contacter notre puissance, celle dont nous avons besoin pour occuper notre place » (Monique Grande).

Le temps dʼun atelier au sein de cet espace du féminin, suffisamment doux et sécure, elle proposera un processus dʼexploration créative (sans obligation de résultat ou de quête obligée du beau). Y offrir un regard libre (ni interprétatif ni jugeant)... un espace-source afin que chacun puisse y créer au plus près de soi, au plus près de sa nature singulière, au plus près de la ressource sauvage et sensorielle de son propre corps.  Sentir, explorer, créer ...et dans ce mouvement peut-être trouver la possibilité dʼun nouvel émerveillement, dʼune audace, dʼun imprévu, dʼun goût inédit de soi ...